Oyez, oyez braves gens et laissez-vous conter la fabuleuse épopée des jeux de rôle, sur PC et consoles ! Véritable pilier du panthéon vidéoludique, le style a sans cesse muté au gré des avancées technologiques mais a préservé sa valeur essentielle : le goût de plonger le joueur dans de fantastiques histoires peuplées d’un bestiaire impressionnant. C’est donc pour célébrer tous ces conteurs de légende et ces sagas envoûtantes que nous vous proposons notre sélection des 30 meilleurs RPG de tous les temps.

Forcément subjectif, notre choix repose sur une définition assez massive du style, pour illustrer le passage de Dungeon Grasp à The Witcher 3, ou d’Ultima à Darkish Souls 3. Cette liste illustre aussi la montée en puissance du jeu de rôle “à la japonaise” et le récent retour en drive du RPG “à l’occidentale”. Plongez dans notre sélection pour redécouvrir les RPG incontournables, mais aussi quelques pépites moins connues, et n’hésitez donc pas à nous faire half de vos coups de cœur en la matière, through les commentaires.

Pokémon
Pokémon Vert & Rouge (1996), Rouge & Bleu (1998), Jaune (1998), Or & Argent (1999), Rubis & Saphir (2002), Diamant & Perle (2006), HeartGold & SoulSilver (2009), Noir & Blanc (2010), Noir 2 & Blanc 2 (2012), X & Y (2013), Rubis Oméga & Saphir Alpha (2014), Soleil & Lune (2016), Extremely-Soleil & Extremely-Lune (2017), Épée & Bouclier (2019), Légendes Pokémon : Arceus (2022)
Pokemon Vert & Rouge a lancé la fièvre Pokémon qui a gagné la planète. Le jeu était innovant et très amusant. Il représentait aussi une petite révolution dans le monde des RPG sur console transportable grâce à son mode multijoueur. Le défi d’attraper les 151 Pokémon du jeu était si prenant que de nombreux joueurs continuaient de jouer même après avoir fini la quête principale. Le jeu fut aussi étudié par la Columbia Enterprise College qui a montré que les enfants donnaient plus d’significance au gameplay qu’aux effets spéciaux visuels et sonores. Le premier titre a donné naissance à une foule d’autres jeux et si certains ont été très réussis, aucun d’entre eux n’a égalé l’affect du premier opus sur le style.
Outre les récents remakes de Pokemon Diamant Étincelant et Pokemon Perle Scintillante sur Change, la dernière sortie en date de la franchise, Légendes Pokémon : Arceus, transpose l’univers de la saga à la sauce open-world en introduisant un nouveau système de fight et d’exploration. Le Pokédex complet dépasse aujourd’hui allègrement les 900 entrées, réparties en huit générations .

The Witcher
The Witcher (2007), The Witcher 2: Assassins of Kings (2011), The Witcher 3: Wild Hunt (2015)
The Witcher est une série de RPG qui a débuté en 2007. Inspirée par les écrits d’Andrzej Sapkowski, les trois titres de la franchise nous content material les tribulations de Geralt de Riv, un Sorceleur. Dans le monde de The Witcher, les Sorceleurs officient en tant que chasseurs de monstres, et bénéficient de mutations magiques pour pouvoir triompher de ces ennemis formidables. Dans le premier épisode, Geralt devenu amnésique doit enquêter sur l’assassinat de la grande majorité des Sorceleurs, tandis que le second épisode met notre héros aux prises avec les troubles politiques qui secouent le royaume de Temeria.
Avec The Witcher 3: Wild Hunt, CD Projekt RED vient conclure sa trilogie. Geralt est confronté à la Chasse Sauvage, une troupe de cavaliers spectraux qui en ont après sa fille adoptive. Contrairement à de nombreux jeux en monde ouvert, The Witcher ne permet pas d’explorer l’intégralité du monde dès le départ. Il faut progresser à travers l’histoire pour pouvoir visiter les quatre cash de la carte. Pour le reste, chacun des trois épisodes bénéficie d’une écriture et d’une narration parfaitement maîtrisées qui ne manquent pas de séduire les amateurs de fantasy un peu sombre. Le troisième et dernier épisode a tout particulièrement été salué pour la qualité de son écriture et sa course artistique absolument somptueuse.

Baldur’s Gate
Baldur’s Gate (1998), Baldur’s Gate II: Shadows of Amn (2000), Baldur’s Gate III (2020)
Jeux de rôle emblématiques de la fin du XXe siècle, Baldur’s Gate et Baldur’s Gate II: Shadows of Amn ont fait la réputation de BioWare dans le monde des RPG. Les missions étaient stupéfiantes et au lieu de se concentrer sur du texte ou des statistiques, les créateurs ont mis l’aventure au premier plan. Le second opus surpassa le premier pour devenir l’une des plus grandes références du style. Les personnages sont réalistes et le jeu présente un gameplay hybride à base de temps réel et de « pause-active ». Majoritairement en temps réel, il permet de mettre en pause à tout second through la touche espace, afin de planifier les prochaines actions. La série est souvent considérée comme la meilleure adaptation des règles du jeu de rôle sur desk.
Développé par le studio belge Larian Studios, Baldur’s Gate III reprend le flambant de la saga, vingt ans après son dernier épisode. L’univers du jeu est entièrement en 3D, et les dialogues sont tous doublés et animés en cinématiques. Le titre est sorti en accès anticipé le 6 octobre 2020 et profite régulièrement de patchs pour en étendre le contenu. Il est en réalité le fruit d’une longue gestation, après un premier projet avorté par BioWare dans la foulée du deuxième épisode, puis un second par Obsidian (Neverwinter Nights 2, Pillars of Eternity, Star Wars: KOTOR, Tyranny…) en 2008.

BioShock
BioShock (2007), BioShock 2 (2010), BioShock Infinite (2013), BioShock: The Assortment (2016)
Généralement davantage perçue comme un first particular person shooter (FPS) qu’un jeu de rôle, la franchise BioShock est à mi-chemin entre les deux genres. Elle est en quelque sorte la synthèse d’éléments purement RPG et d’autres bien plus liés au monde du shooter. Ce n’est d’ailleurs pas une shock puisque ses principaux instigateurs ont travaillé sur les franchises Ultima Underworld et plus encore System Shock avant de se lancer sur BioShock. Sorti en 2007, le premier opus a fait sensation auprès des critiques et des joueurs. Son univers était certes relativement fermé, mais la liberté d’motion accordée au joueur était impressionnante. Pour ne rien gâcher, le jeu était une pure merveille esthétique, sublimée par un stage design remarquable. À peine améliorée, la suite – BioShock 2 – avait déçu même si le résultat restait très sérieux. En revanche, avec BioShock Infinite et le retour aux affaires de Ken Levine, nous avons pu découvrir un titre peut-être encore plus tourné vers le FPS, mais aussi doté d’une identité et succesful d’aborder des thèmes résolument adultes.

Darkish Souls
Darkish Souls (2011), Darkish Souls II (2014), Darkish Souls III (2016)
Darkish Souls est l’une des grandes références dans le monde des RPG d’horreur. Il a été comparé à un Zelda pour adultes et sans princesse à sauver. On se rapproche des movies Noticed où il faut éviter les pièges d’un génie dérangé. Il se démarque des RPG traditionnels puisqu’il ne demande pas de parcourir de longues distances pour chercher des objets ou accomplir des missions. Il reste néanmoins fidèle au style et au gameplay intense, quitte à mettre l’histoire au second plan. Les combats sont intenses et le jeu tourne autour de la mise à jour d’armes et d’armures. Le niveau de difficulté est assez élevé. Darkish Souls II reprend cette recette, mais il accroît la difficulté, perfectionne l’atmosphère et offre des graphismes excellents.
Avec Darkish Souls 3, From Software program nous livre la conclusion épique de l’aventure débutée en 2009 avec Demon’s Souls. Suite directe du précédent, ce nouvel épisode nous plonge une fois encore dans l’univers crépusculaire de la licence où il faudra lutter pied à pied contre des monstres toujours plus impressionnants. Côté gameplay, le studio n’a pas révolutionné la formule établie au fil des épisodes et les joueurs devront se préparer, une fois encore, à vivre une expérience de jeu qui ne pardonne pas, et où chaque erreur se paie au prix fort. Si vous êtes newbie de jeux hardcore, ce titre ne devrait pas vous décevoir.

Deus Ex
Deus Ex (2000), Deus Ex: Invisible Struggle (2003), Deus Ex: Human Revolution (2011), Deus Ex: Mankind Divided (2016)
La recette du succès de Deus Ex est aujourd’hui bien connue. Un monde futuriste et ouvert, une histoire complexe tournant autour de conspirations, et de nombreuses fins ouvertes ont propulsé ce titre vers la gloire. Il n’y a pas un chemin à suivre ou une voie à prendre, mais de multiples choix à faire qui influencent l’histoire. Le gameplay très varié tourne autour des optimisations transhumanistes mises à la disposition du protagoniste. Les graphismes étaient moyens et les animations un peu trop rigides. À sa sortie, le jeu était truffé de bugs parfois bloquants, mais ses innombrables qualités en ont fait une référence du style.
Référence qui hélas a été contrainte de composer avec un second opus – Invisible Struggle – bâclé. Les followers de la première heure ont dû patienter près de dix ans pour qu’une suite digne de ce nom leur parvienne. Avec Human Revolution puis Mankind Divided, les développeurs proposent deux préludes au premier épisode de la franchise. Nous y incarnons Adam Jensen, humain augmenté, et travaillons en tant qu’agent secret spécialiste des opérations d’infiltration. Suite aux événements de Human Revolution, les augmentés sont massivement rejetés par la inhabitants qui les traite en parias. Baignant dans un climat de peur et de violence, Mankind Divided enfonce le clou en traitant ouvertement de racisme et d’oppression.

Diablo
Diablo (1996), Diablo II (2000), Diablo III (2012), Diablo III: Reaper of Souls (2014)
L’histoire est restée easy, mais le jeu est devenu la plus grande référence du hack & slash. Au fur et à mesure que vous rencontrez des démons, votre rôle est de les tuer avec une violence et une énergie toujours plus importantes. Diablo est rapidement devenu une sorte de drogue grâce à un gameplay extrêmement bien ficelé mélangeant habilement fight en temps réel et évolution du personnage. Le deuxième opus, Diablo II, a surpassé le premier (et pour certains le troisième) grâce à des campagnes plus longues et des protagonistes très différents influençant l’histoire et le jeu. Il a aussi généré une communauté autour du troc d’objets trouvés dans le jeu. Diablo III reste fidèle à ce qui a fait le succès des titres précédents et apporte même des améliorations au niveau de la gestion des factors d’expérience. Ses problèmes de connexions restent néanmoins la tache noire de son lancement… Logiquement résolue avec le temps et la sortie de multiples mises à jour pour enrichir encore et toujours le contenu. Blizzard planche actuellement sur Diablo IV, sans pour autant s’engager sur une date de sortie.

Dragon Age
Dragon Age: Origins (2009), Dragon Age II (2011), Dragon Age: Inquisition (2014)
La série des jeux Dragon Age est une référence, mais seul le premier opus mérite une place dans ce classement, selon nous. Le jeu offre de multiples scénarios et reste intéressant, même après 50 heures. Il parvient à proposer une interface moderne tout en conservant les fondamentaux de nombreuses références, faisant ainsi de l’œil aux vétérans qui appelaient de leurs vœux une espèce de retour aux sources. Le jeu demande aussi un niveau d’investissement personnel essential en raison des nombreux points à gérer et surveiller, ce qui n’est pas toujours rendu facile en raison d’une interface peu pratique sur les variations consoles. Grâce au succès du premier opus, deux suites ont donc vu le jour. Elles sont hélas très loin du niveau de qualité d’Origins et souffrent d’une orientation motion mal assumée. Mais BioWare planche activement sur un quatrième volet, après avoir tenté plusieurs projets notamment orientés vers le jeu massivement multijoueur. Mais avec l’échec d’Anthem et au contraire le succès de Star Wars Jedi: Fallen Order, l’éditeur s’est ravisé et concentre à nouveau le projet autour d’une campagne solo.

Dragon Quest
Dragon Quest (1986), Dragon Quest II (1987), Dragon Quest III (1988), Dragon Quest IV (1989), Dragon Quest V (1992), Dragon Quest VI (1995), Dragon Quest VII (2000), Dragon Quest VIII (2004), Dragon Quest IX (2009), Dragon Quest X (2012), Dragon Quest XI (2017)
Dragon Quest V est sans doute le premier titre de la série à avoir eu une place importante sur la scène internationale grâce à son portage sur Nintendo DS qui fut commercialisé en dehors du Japon en 2009. Il reprend le même protagoniste de la série qui démarra avec Dragon Quest premier du nom, également baptisé Dragon Warrior aux États-Unis. Il est doable de recruter les monstres que l’on rencontre au fur et à mesure de ses aventures. La série est une sorte de retour aux sources avec une histoire bien mise en avant et des personnages que l’on apprend vite à aimer. Le jeu apporta aussi un nouveau système de caméra. Dragon Quest VIII est néanmoins le titre le plus impressionnant de la série. Il est le premier opus à apporter un monde en 3D, sa bande sonore est superbe et l’histoire est fascinante. Son gameplay reprend les bases de la série et offre un jeu easy et très prenant. Un douzième épisode, sous-titré The Flames of Destiny, a été révélé à l’event des 35 ans de la série. Selon Yuji Horii, l’emblématique créateur de la série, il devrait apporter une tonalité plus sombre à l’histoire.

Dungeon Grasp
Dungeon Grasp (1987), Chaos Strikes Again (1989)
Dungeon Grasp est l’une des plus grandes références du style. Il fait partie de ces titres qui ont façonné les RPG qui ont suivi. Les graphismes en 3D impressionnants pour l’époque, les effets sonores prenants qui étaient inhabituels dans les RPG à la fin des années 80 et l’histoire fascinante ont créé un jeu incontournable. Il fut aussi l’un des premiers à offrir un gameplay en temps réel réussi, ce qui signifiait qu’il fallait faire constamment consideration à tout ce qui bougeait pour survivre. Les détails donnaient vraiment l’impression d’être dans un donjon. Il a connu, deux ans après la sortie du jeu originel, une sorte de suite / extension, baptisée Chaos Strikes Again et dont la principale innovation tient en des niveaux absolument plus linéaires rendant la tâche du joueur cartographe particulièrement complexe.

The Elder Scrolls
The Elder Scrolls: Area (1994), Daggerfall (1996), Morrowind (2002), Oblivion (2006), Skyrim (2011)
On ne présente plus The Elder Scrolls. Area est le premier jeu de cette longue série qui a marqué le style. Les créateurs étaient des followers de jeux de rôle sur papier, ce qui se ressent lorsque l’on s’aventure en Tamriel. Le titre Area (arène, en français) vient du fait que le jeu contenait des arènes de combats qui ont finalement disparu au fur et à mesure que les créateurs ont donné une place plus importante à l’facet RPG du titre. Les débuts du jeu furent très difficiles. Bethesda était une petite compagnie à l’époque, Area avait manqué les fêtes de fin d’année et le packaging racoleur a rebuté les distributeurs. Le bouche-à-oreille a néanmoins eu raison de leur réticence et le titre a gagné en popularité. Les nombreuses suites n’ont fait que croître encore cette popularité.
Daggerfall fait aujourd’hui encore référence de half l’étendue du monde à disposition du joueur. Morrowind était une révolution graphique et approach. Malgré de multiples bugs, Oblivion innovait sensiblement avec son système de dialogue et d’intelligence des PNJ. Enfin, Skyrim constitue en quelque sorte l’aboutissement de la franchise en reprenant toutes les qualités de ses prédécesseurs et en poussant le idea encore plus loin. Une Particular Version est d’ailleurs sortie en 2016 afin de renouveler un peu l’facet approach du jeu, grâce notamment au passage à une structure en 64-bit permettant de franchir un cap graphique, puis une model en réalité virtuelle pour PS4 l’année suivante, avant une Anniversary Version qui compile de nombreuses extensions et mods pour les dix ans de l’épisode.

EverQuest
EverQuest (1999), EverQuest II (2004)
EverQuest est l’un des MMORPG qui a le plus influencé le style. Il fait aujourd’hui determine de pionniers et proposait déjà la plupart des requirements du style, quatre ans avant la sortie de World of Warcraft. La sortie d’une suite, logiquement baptisée EverQuest II a permis de gommer certains manques, mais c’est surtout la commercialisation de multiples modules et extensions qui lui guarantee une longévité rarement égalée. S’il est aujourd’hui dans l’ombre du jeu de Blizzard et de quelques autres, il dispose toujours d’une communauté dynamique qui a d’ailleurs profité de son passage en free-to-play en 2012 pour célébrer les 13 ans de son lancement. En plus d’être une référence du style, il a été au centre des débats autour des addictions aux jeux vidéo et a reçu le surnom de EverCrack donné par certains psychologues. Le suicide d’un des joueurs d’EverQuest a donné lieu à la création de l’affiliation des joueurs en ligne anonyme.

Eye Of The Beholder
Eye Of The Beholder (1991), Eye of the Beholder II: The Legend of Darkmoon (1991), Eye of the Beholder III: Assault on Fantasy Drannor (1993)
Bien avant la sortie de Eye of the Beholder, Strategic Simultions Inc. était déjà un éditeur connu des followers de jeux de rôle. Développé par un jeune studio prometteur – Westwood Studios – Eye of the Beholder était toutefois l’event de refondre complètement l’archaïque système de jeu de l’éditeur. S’il s’appuie toujours sur les règles d’Superior Dungeons & Dragons, il se joue cependant en temps réel et reprend à son compte toutes les improvements apportées par l’glorious Dungeon Grasp, quatre ans plus tôt. Plus beau, plus riche, plus abouti que sa référence, Eye of the Beholder ne tarde pas à se faire remarquer.
C’est toutefois sa suite directe – d’ailleurs sortie la même année – qui permet à la franchise d’accéder au statut de référence. Eye of the Beholder II: The Legend of Darkmoon ouvre davantage l’aventure avec des extérieurs remarquables et un scénario bien plus complexe. Hélas, le troisième opus – conçu en interne chez SSI – est une déception. Westwood Studios est parti de son côté pour développer Lands of Lore.

Fable
Fable (2004), Fable 2 (2008), Fable 3 (2010)
Avec Fable, Peter Molyneux avait l’intention de révolutionner le monde du jeu de rôle en proposant un univers très organique, qui devait réagir presque en temps réel aux actions du joueur. Durant le développement, M. Molyneux promettait monts et merveilles, insistant sur la liberté offerte au joueur et la possibilité de changer la face du monde. Le résultat fut toutefois assez loin de ces promesses. Le premier Fable est surtout resté dans les mémoires comme le prédécesseur de Fable 2, F. Encore loin des promesses initiales, il laisse déjà une très massive latitude au joueur et enfonce le clou avec un scénario particulièrement prenant, riche en rebondissements.
Dernier épisode principal avant diverses déclinaisons plus « familiales », Fable 3 modifie un tantinet la formule afin de donner plus d’significance aux choix du joueur tout en proposant une fois de plus une aventure extrêmement bien ficelée. Autre level intéressant à souligner à propos de cette série : chaque jeu se déroule dans le même univers, Albion, à des décennies d’écart. Il est donc intéressant de parcourir le monde afin de découvrir son évolution.

Fallout
Fallout (1997), Fallout 2 (1998), Fallout 3 (2008), Fallout: New Vegas (2010), Fallout 4 (2015), Fallout 76 (2018)
La série Fallout est une référence. Son monde apocalyptique, ses environnements difficiles et ses histoires aux accents « adultes » ont influencé le style. À l’origine, Fallout est un jeu à la perspective isométrique, tandis que les derniers épisodes offrent une imaginative and prescient à la première personne. Il se distingue des autres jeux du style par ses influences de science-fiction post-apocalyptique ainsi que par son fashion décalé et son sens de l’humour. Il est considéré comme la suite « spirituelle » du Wasteland d’Digital Arts sorti en 1988.
Fallout et Fallout 2 ont donné corps à un RPG-survie intense. Fallout 3 marque quant à lui un tournant dans l’histoire du style, automobile il a permis aux Occidentaux de prendre un avantage sur les Japonais qui ont longtemps eu le monopole sur les RPG de qualité grâce à un monde ouvert réussi et une histoire exemplaire. Après le Fallout: New Vegas d’Obsidian, c’est Bethesda qui reprend les commandes de la franchise pour ce Fallout 4. Boston sert de cadre au jeu de rôle post-apocalyptique le plus célèbre qui soit. Comme toujours, ce Fallout fait la half belle à l’exploration et au fight grâce au Pip Boy et au système SPECIAL. Quelques nouveautés ont cependant été implémentées dans cet épisode, comme la possibilité de piloter une armure de fight ou encore de bâtir des colonies susceptibles d’accueillir les survivants de l’holocauste nucléaire.

Remaining Fantasy
Remaining Fantasy (1987), FFII (1988), FFIII (1990), FFIV (1991), FFV (1992), FFVI (1994), FFVII (1997), FFVIII (1999), FFIX (2000), FFX (2001), FFXI (2002), FF X-2 (2003), FF Techniques Advance (2003), FFXII (2006), FF Sort-0 (2011), FFXIV: A Realm Reborn (2013), FFXV (2016)
La série Remaining Fantasy est sans doute celle qui a le plus influencé le monde des RPG, au moins à la japonaise. Le premier opus a sauvé Sq. de la faillite et a posé les bases de la franchise. Parmi les titres les plus intéressants, Remaining Fantasy IV est un des titres fondateurs du style sur console, Remaining Fantasy VI dont même le port iOS est intéressant et Remaining Fantasy VII qui a apporté une nouvelle tradition plus punk, des scènes cinématographiques époustouflantes, une histoire fascinante et un gameplay mis à jour. Remaining Fantasy VIII aura marqué les esprits avec son histoire romantique et les scènes d’invocation digne du grand écran. Remaining Fantasy X a montré ce que la PS2 était succesful de faire et son gameplay a offert de nouvelles optimisations apportant des combats plus flexibles. L’histoire était aussi fascinante et très différente de Remaining Fantasy IX qui était plus enfantin, mais tout aussi réussi, sauf sur la model Xbox 360.
Remaining Fantasy X-2 avait une histoire originale et très bien ficelée, Remaining Fantasy Techniques Advance a montré ce qu’était un glorious RPG sur GameBoy. Quant à Remaining Fantasy XII c’est probablement le meilleur titre du lot alors que Remaining Fantasy Sort-0 apporte un nouveau gameplay rapide et authentic et que Remaining Fantasy XIV: A Realm Reborn est le MMORPG dont les followers de la série peuvent être fiers. Annoncé en 2006 en tant que partie du projet Fabula Nova Crystallis, celui que l’on appelait alors encore Remaining Fantasy Versus XIII a été livré aux joueurs dix ans plus tard sous le nom de Remaining Fantasy XV. Très attendue, son arrivée a violemment divisé la communauté des joueurs. D’une half, on retrouve ceux qui condamnent vivement chacun des problèmes du jeu, inhérent à son développement compliqué et à ses multiples reboot subis au fil des ans. De l’autre, ceux qui saluent les qualités du jeu et le plaisir qu’il leur a apporté. Le seizième épisode de la saga est actuellement en cours de développement sur PS5 et devrait prendre pour cadre les terres de Valisthea, un continent regroupant six factions sur le level d’entrer en guerre à trigger d’un étrange mal qui ronge le pays.

Hearth Emblem
Hearth Emblem: Ankoku Ryu to Hikari no Tsurugi (1990), FE: Seisen no Keifu (1996), FE: Fuin no Tsurugi (2002), FE: Path of Radiance (2005), FE: Awakening (2012), FE Fates (2016), FE Heroes (2017), FE: Three Homes (2019)
Créé en 1990 sur NES, Hearth Emblem est souvent considéré comme le plus ancien représentant de ce que l’on appelle le tactical RPG. Ce style se démarque par un système de fight tactique qui se rapproche du jeu de stratégie. On y contrôle souvent des unités et des héros dans des batailles à plus ou moins grande échelle. Perfectionné au fil des ans, le système de fight de Hearth Emblem repose sur un principe nommé Triangle des Armes qui se rapproche du traditionnel pierre-feuille-ciseaux, chaque unité étant faible contre une autre unité et forte contre une troisième.
Au-delà de cet facet de gameplay, la série Hearth Emblem déploie aussi une galerie de personnages hauts en couleur au cours d’aventures épiques et prenantes qui se déploient parfois sur plusieurs générations. Le joueur est d’ailleurs encouragé à explorer les relations liant les personnages entre les batailles afin de renforcer la cohésion de ses troupes et ainsi développer leur potentiel. Longtemps cantonnée aux machines de Nintendo, la série a récemment réalisé sa première incursion sur cellular avec Hearth Emblem Heroes. Une bonne manière de mettre le pied à l’étrier, et ainsi de découvrir une grande saga du RPG, gratuitement qui plus est… Un seizième épisode a plus récemment vu le jour sur Nintendo Change, Hearth Emblem: Three Homes, et a reçu un glorious accueil critique.

Mass Impact
Mass Impact (2007), Mass Impact 2 (2010), Mass Impact 3 (2012), Mass Impact Andromeda (2017)
Mass Impact est rapidement devenu une série culte grâce à un environnement foisonnant, rempli d’extraterrestres à la tradition riche et variée. Le titre a amorcé l’arrivée d’une nouvelle génération de RPG. Mass Impact 2 reprend le même principe et demande de sauver une humanité sur le level de disparaître. Il offre une foule de possibilités et un gameplay qui met davantage l’accent sur le côté third particular person shooter de la série. Recette également employée sur Mass Impact 3 qui vient clôturer la première trilogie en achevant l’histoire du Commandant Shepard. Vivement critiqué à sa sortie du fait de bugs inacceptables eut égard au finances du projet, Mass Impact Andromeda a petit à petit regagné les faveurs du public. Cet opus place les bases d’une nouvelle série qui prend place plus de 600 ans dans le futur de la première trilogie.

May & Magic
May & Magic Guide One: The Secret Of The Internal Sanctum (1986), M&M2: Gates to One other World (1988), M&M3: Isles of Terra (1991), M&M4: Clouds of Xeen (1992), M&M5: Darkside of Xeen (1993), M&M6: The Mandate of Heaven (1998), M&M7: For Blood and Honor (1999), M&M8: Day of the Destroyer (2000), M&M9 (2002), M&M10: Legacy (2014)
La série May & Magic est souvent considérée comme une des pierres fondatrices du style, au même titre que Ultima ou Wizardry. Le premier opus, The Secret of the Internal Sanctum regroupe déjà les caractéristiques essentielles de la franchise et notamment l’affect du style / de la race / de l’alignement des personnages sur le gameplay et le monde environnant. Récemment ravivée avec l’opus Legacy, la série compte aujourd’hui dix épisodes et nous en retenons principalement deux : les cinquième et sixième que l’on pouvait combiner afin de former l’exceptionnel May & Magic : World of Xeen, un titre immense et complètement fou avec ses deux facettes d’un même monde.

Neverwinter Nights
Neverwinter Nights (1991), NN (2002), NN: Kingmaker (2005), NN: Darkness over Daggerford (2006), NN2 (2006)
Produit en 1991 par AOL, Neverwinter Nights est souvent perçu comme l’un des premiers MMORPG de l’histoire du jeu vidéo. Son remake, sorti en 2002, utilise la troisième édition des règles de Dungeons & Dragons (D&D). Il était accompagné du package Aurora dont l’objectif était de permettre la création de son propre contenu afin de prendre en quelque sorte le rôle de maître du jeu : ce fut une petite révolution. Son mode multijoueur acceptant jusqu’à 96 joueurs simultanément a beaucoup contribué au succès du titre, de même que son histoire particulièrement riche et sa réalisation approach : excellents graphismes et bande-son fascinante. Il reste aujourd’hui l’un des plus grands titres de Bioware. Retenons aussi les extensions Neverwinter Nights: Kingmaker et Neverwinter Nights: Darkness over Daggerford pour leur qualité d’écriture. Moins révolutionnaire sur le principe, la suite – logiquement baptisée Neverwinter Nights 2 – a largement tiré parti du succès du premier opus : il se repose toutefois sur les règles 3.5 d’Superior Dungeons & Dragons (AD&D).

Persona
Revelations: Persona (1996), Persona 2: Harmless Sin (1999), P2: Everlasting Punishment (2000), P3 (2006), P4 (2008), P5 (2016)
D’abord easy spin-off de la série Megami Tensei, la franchise Persona a pris son envol dès 1996 avec Revelations: Persona. Il était alors query de suivre un groupe d’étudiants de l’université de St. Hermelin Excessive confronté à une invasion de démons. Très classique dans son fonctionnement et ses combats typés « RPG à la japonaise », cet opus a permis aux développeurs de conquérir un public assez massive. Plusieurs épisodes ont alors été mis en chantier et divers spin-off ont vu le jour. Persona 3 est souvent perçu comme l’un des meilleurs opus : il se caractérise notamment par la présence d’un personnage féminin jouable, selected encore uncommon en 2006, et la possibilité de contrôler tous les personnages lors d’un fight. Dernier opus en date, Persona 5 parfait en quelque sorte une recette que l’on apprécie depuis plus de vingt ans avec des donjons aux petits oignons, des combats de boss exigeants et des personnages plus attachants les uns que les autres.

Phantasy Star
Phantasy Star (1987), PS2 (1989), PS3: Generations of Doom (1990), PS4: The Finish of the Millenium (1993), PS On-line (2000), PS Universe (2006), PS Zero (2008), PS Transportable (2008), PS Transportable 2 (2009), PS On-line 2 (2012), PS Nova (2014)
Phantasy Star est une série qui a débuté en 1987 et repose sur l’alliance de la magie et de la technologie. Le jeu se déroule dans le système solaire Algol qui regroupe quatre planètes, Palma (le monde vert), Motavia (le monde du désert), Dezoris (le monde de la glace) et Rykos qui est seen une fois tous les mille ans. Le premier opus marqua le style avec ses graphismes de haute qualité et sa qualité d’écriture. Il apporta aussi l’une des premières protagonistes féminines du style. Phantasy Star II fut l’un des premiers RPG 16-bit sur console. Il fut aussi le premier à tuer le héros principal. Phantasy Star IV marque un retour aux sources après plusieurs évolutions de gameplay. Les choses ont été simplifiées afin de rendre le jeu plus accessible que les 2nd et 3e opus. Il eut d’ailleurs une grande affect sur les déclinaisons massivement multijoueur de la série, Phantasy Star On-line et Phantasy Star On-line 2. Ce dernier est d’ailleurs l’un des rares MMORPG à se jouer aussi bien sur PC que sur Vita, iOS et Android.

Secret of Mana
Remaining Fantasy Journey (1991), Secret of Mana (1993), Seiken Densetsu 3 (1995), Secret of Mana Remake (2018)
La présence de Remaining Fantasy Journey sur cette web page peut surprendre, mais vu qu’il est le titre fondateur de la série intitulée Mana, nous estimons qu’il est plus pertinent de le placer avec cette franchise. Le titre est aujourd’hui considéré comme l’un des meilleurs RPG action-aventure de l’histoire et constitue une base solide pour la série. Secret of Mana représente un voyage intense contre les forces du mal pour empêcher la fin du monde. Le système de fight personnalisé, la chasse aux orbes et aux esprits ont fait de ce style un titre incontournable. Il inclut parmi les meilleurs designs et fonctionnalités du style, comme le mode motion simultané à trois joueurs. Le gameplay est une référence dans le monde des RPG. L’histoire tourne autour d’un héros, une fille et un esprit, chacun ayant des avantages et des défauts. Il a aujourd’hui été porté sur iOS. On regrette seulement que son successeur, Seiken Densetsu 3, n’ait été commercialisé qu’au Japon, automobile ses graphismes étaient superbes et son gameplay comptait parmi les meilleurs du style. Il s’agit aujourd’hui d’un titre culte.

Star Wars: Knights of the Previous Republic
Star Wars: Knights of the Previous Republic (2003), SW KOTOR 2: The Sith Lords (2004)
Deux épisodes et puis s’en vont. Alors que les franchises japonaises peuvent s’étirer sur dix, quinze ou vingt ans, les aficionados de « KOTOR » doivent se contenter de deux opus. Star Wars: Knights of the Previous Republic – KOTOR pour les intimes – a pourtant su conquérir les followers de la franchise imaginée par George Lucas. Combats au sabre laser, pouvoirs de la Power, dialogues intéressants, scénarios réussis : ses qualités sont nombreuses et reprises pour un opus encore plus abouti, seulement un an plus tard : The Sith Lords. Hélas, si les jeux constituent aujourd’hui encore des références, Digital Artwork a souhaité voir le studio BioWare se tourner vers un MMORPG, intéressant sur de nombreux factors mais trop ambitieux et trop complexe à gérer – Star Wars The Previous Republic – et n’a jamais donné son accord pour un troisième véritable KOTOR.

System Shock
System Shock (1994), System Shock 2 (1999)
Culte pour de nombreux followers de RPG « à l’occidentale » la franchise System Shock reste toutefois relativement confidentielle. Avouons que la prise en primary n’est pas évidente et que le niveau de difficulté est relativement élevé. System Shock premier du nom a pourtant révolutionné la façon d’aborder un RPG avec un soin tout particulier apporté aux environnements et au scénario. La mise en place d’un gameplay dit « émergent » avec une development non-linéaire à travers d’immenses niveaux de science-fiction était l’autre atout majeur d’un jeu particulièrement exigeant pour l’époque. Avec la suite – System Shock 2 – les créateurs de Trying Glass Studios sont allés encore plus loin. Le jeu est souvent considéré comme très en avance sur son temps avec son personnage qui évolue bien sûr, mais aussi son système de capacités, son affichage tête-haute, son inventaire géré de manière très intuitive, son scénario avec choix et fin ouverte… Succès critique plus que business, System Shock 2 a posé les bases d’un sure Bioshock, imaginé par certains des membres les plus éminents de Trying Glass Studios / Irrational Video games.

Ultima
Akalabeth: World of Doom (1979), Ultima I: The First Age of Darkness (1981), U2: The Revenge of the Enchanteress (1982), U3: Exodus (1983), U4: Quest of the Avatar (1985), U5: Warriors of Future (1988), U6: The False Prophet (1990), U7: The Black Gate (1992), U7: The Serpent Isle (1993), U8: Pagan (1994), U9: Ascension (1999)
Sans doute l’une des œuvres fondatrices du jeu de rôle tel qu’on peut le connaître dans le monde du jeu vidéo, Ultima naît en réalité un peu avant la sortie de The First Age of Darkness. Son concepteur principal – Richard Garriott – s’est effectivement fait la primary dès 1979 sur Akalabeth: World of Doom que certains spécialistes considèrent comme une « répétition générale » avant le lancement véritable de la franchise. Ensuite, les choses ont été très régulières avec des épisodes plus marquants que d’autres. C’est notamment le cas pour Exodus qui introduisit la notion de groupe de personnages. C’est encore plus vrai avec The Black Gate et son extension sortie un an plus tard, The Serpent Isle. Ultima 7 est aujourd’hui encore considéré comme une petite merveille d’écriture avec une scénario de haute volée et une remarquable enquête pour mettre hors d’état de nuire une organisation très inspirée de la Scientologie. Hélas, les deux derniers opus ont été moins convaincants et davantage tournés vers l’motion pure.

Ultima Underworld
Ultima Underworld: The Stygian Abyss (1992), Ultima Underworld 2: Labyrinth of Worlds (1993), Underworld Ascendant (2018)
Sur le papier, Ultima Underworld n’est qu’un spin-off de la fameuse franchise Ultima. Elle reprend effectivement ses codes et son univers, mais en change tellement le gameplay que nous préférons la voir comme une série indépendante. Avec The Stygian Abyss, les développeurs de Trying Glass Studios se sont effectivement mis en tête de repenser le dungeon crawler à la mode Dungeon Grasp en intégrant un système de déplacement emprunté à Wolfenstein 3D. Le joueur, libre de ses mouvements, peut arpenter à sa guise d’imposants donjons où il doit résoudre diverses énigmes et mettre hors d’état de nuire des nuées de créatures. Avec Labyrinth of Worlds, les créateurs sont allés plus loin encore en améliorant toutes les facettes d’un jeu riche, immersif et particulièrement bien pensé. Fin 2018, certains développeurs impliqués sur les deux premiers opus ont tenté de faire revivre la franchise avec Underworld Ascendant. Le résultat est cependant très éloigné des premiers épisodes et le jeu est sorti dans un état déplorable.

Wizardry
Wizardry: Proving Grounds Of The Mad Overlord (1981), W2: The Knigt of Diamond (1982), W3: Legacy of Llylgamyn (1983), W4: The Return of Werdna (1987), W5: Coronary heart of the Maelstrom (1988), W6: Bane of the Cosmic Forge (1990), W7: Crusaders of the Darkish Savant (1992), W8 (2001)
Parallèlement à la saga Ultima, la franchise Wizardry a posé les jalons du jeu de rôle sur ordinateurs et consoles. Dès le premier opus –
Proving Grounds Of The Mad Overlord – le joueur contrôle ici un groupe de personnages et adopte un fashion davantage tourné vers le dungeon crawler : prisonnier d’un donjon, les joueurs doivent s’en sortir en éliminant des monstres, récupérant des trésors et faisant progresser ses aventuriers. Un peu moins populaire que son concurrent de toujours – Ultima donc – la saga Wizardry a eu un peu plus de mal à suivre un rythme de publication régulier. Pour beaucoup de joueurs et malgré d’évidentes qualités, la série a souvent manqué d’audace et c’est d’ailleurs à ce niveau que Wizardry VI: Bane of the Cosmic Forge rompt en quelque sorte la custom en renouvelant considérablement le gameplay. Dernier opus en date, Wizardry 8 poursuit sur cette voie en intégrant des éléments related davantage de la science-fiction qui offrent un contraste réussi avec la fantasy des origines.

World of Warcraft
World of Warcraft (2004) et sept extensions, dont la dernière Battle for Azeroth (2018)
S’il n’est plus aussi incontournable que par le passé, World of Warcraft reste la référence du jeu de rôle massivement multijoueur, un style qu’il n’a pas créé, mais qu’il a très largement contribué à démocratiser. Il a séduit des hundreds of thousands de joueurs à l’aide d’un monde ouvert passionnant, d’un sens de l’humour habile et de graphismes qui conservent un sure charme, malgré le poids des années. À sa sortie, il a efficacement repensé le gameplay des MMORPG afin de le rendre plus accessible, plus intuitif. Avec le temps, le jeu s’est largement enrichi grâce aux apports de sept extensions. La dernière d’entre elles, Battle for Azeroth, apporte encore de nouvelles régions, fait sauter quelques limites et introduit de nouvelles races pour captiver encore un peu plus des abonnés qui se comptent encore en hundreds of thousands.

Xenogears
Xenogears (1998), Xenosaga Episode 1 (2002), Xenosaga Freaks (2004), Xenosaga Episode 2 (2004), Xenosaga 3 (2006), Xenoblade Chronicles (2010), Xenoblade Chronicles 3D (2015), Xenoblade Chronicles X (2015), Xenoblade Chronicles 2 (2017), Xenoblade Chronicles 2: Torna – The Golden Nation (2018)
Xenogears est un RPG qui puise sa drive dans la faith, l’existentialisme et la nature de l’homme pour donner un titre époustouflant combinant machines, magiques et personnages inoubliables. Graphismes de qualité, bande-son remarquable et gameplay parfaitement calibré en sont les éléments les plus marquants. Il donna naissance à plusieurs suites, comme Xenosaga Episode 1, 2 et 3 qui ont marqué le style.
Plus tard, Xenoblade Chronicles s’est imposé comme l’un des meilleurs RPG de la dernière décennie. Ses mondes ouverts, ses combats habilement conçus et un système de voyage bien pensé en font un titre culte. S’il n’en est pas la suite directe, Xenoblade Chronicles X en reprend les principes. Le joueur discover un vaste monde au gré de nombreuses quêtes. À la différence de son prédécesseur, cet épisode suggest de diriger jusqu’à quatre personnages et ajoute la possibilité d’utiliser des méchas pour se battre ou se déplacer.

Ys
Ys 1: Historical Ys Vanished (1987), Ys 2: Historical Ys Vanished – The Remaining Chapter (1988), Ys 3: Wanderers from Ys (1989), Ys 4: Masks of the Solar (1993), Ys 4: The Daybreak of Ys (1993), Ys 5: Misplaced Kefin, Kingdom of Sand (1995), Ys 6: The Ark of Napishtim (2003), Ys Seven (2009), Ys 8: Lacrimosa of Dana (2016), Ys 9: Monstrum Nox (2019)
D’abord strictement japonaise, la saga Ys a fait les beaux jours de NEC et de ses ordinateurs PC-8800 que l’on ne trouvait pas en Europe. Très vite, les premiers opus sont également sortis sur la console TurboGrafx-16 et se sont aventurés en Occident grâce aux imports de consoles. La sortie des premiers opus sur CD-ROM – Historical Ys Vanished – a permis de proposer l’intégralité des dialogues sous forme de voix au lieu de simples textes à lire. La série est restée fidèle à une ambiance très motion parfois très proche du hack’n slash, mais se distinguait toujours par son scénario riche et ses nombreux dialogues. Après une longue traversée du désert, Ys 6: The Ark Naphishtim a permis à la franchise de conquérir de nouveaux joueurs grâce à une interface largement remaniée et des combats peut-être encore plus dynamiques. Enfin, un neuvième opus – Monstrum Nox – est sorti en septembre 2019 au Japon sur PlayStation 4. Il attend encore d’être localisé.
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